Au cours des 3 dernières années, le marché avait un rythme effréné dans l’ensemble de la province. Cependant, les statistiques récentes des deux derniers trimestres de 2022 et 1er trimestre de 2023 montrent des réalités différentes à travers la province. Ce ralentissement souligne l’importance de comprendre les besoins spécifiques de chaque marché et d’adapter des stratégies de mise en marché en conséquence des nouveaux paramètres de marché.

Avec ces informations en main, nous sommes en mesure de fournir une analyse approfondie des projections pour les trimestres à venir. Chez REALTA, nous nous engageons à fournir des informations précises et détaillées pour aider nos clients à naviguer dans ce marché mouvant.

Un mois de mai encourageant au chapitre des ventes résidentielles

Au cours du mois de mai 2023, la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec a enregistré un total de 865 ventes résidentielles sur son territoire. Bien que ce chiffre représente une diminution de 14 transactions par rapport à l’année précédente, la baisse n’étant que de 2% elle est considérablement plus faible que les baisses précédentes. Ces chiffres reflètent une résilience rassurante des acheteurs et des vendeurs qui bénéficient d’un marché résidentiel assez dynamique malgré les changements économiques et sociaux récents.

Ces tendances, combinées à une économie qui continue à croitre et résiste aux pressions inflationnistes, indiquent une voie plus positive pour l’avenir de l’immobilier résidentiel au Québec.

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Moins de nouvelles propriétés sur le marché

Le marché immobilier québécois connaît une situation inhabituelle depuis quelques années. En effet, les mises en vente de propriétés ont diminué dans les dernières années, et le premier trimestre 2023 laisse les acheteurs avec 7 % de nouvelles propriétés en moins par rapport à 2022. Comme cette tendance se confirme depuis quelques années déjà, c’est 33 % de nouvelles inscriptions de propriétés en moins par rapport à il y a cinq ans. Une situation qui témoigne de l’accélération des changements d’habitudes des consommateurs par rapport à l’habitation et qui laisse présager des besoins en matière de logements plus difficiles à combler pour les prochaines années.

Enregistrement de l’inventaire en hausse

Malgré le fait que les nouvelles propriétés sur le marché québécois se soient faites plus rares depuis cinq ans, l’inventaire de propriétés en vente augmente depuis plusieurs mois. Cette tendance permet aux acheteurs potentiels d’avoir plus de choix dans leur processus d’achat. De fait, l’offre de propriétés à vendre à augmenter d’environ 3% par mois depuis la fin de l’année dernière. La province connait une croissance de son inventaire, en grande partie à cause de la diminution du nombre de transactions immobilières. Voici les baisses du nombre de transaction par région.

Des transactions à la baisse

En effet, la vente de propriétés a chuté de 32 % comparativement aux mêmes mois l’année précédente. Toutefois, il est important de souligner que le 1er trimestre de 2022 avait connu un nombre exceptionnellement élevé de transactions immobilières. Cette diminution du nombre de ventes est remarquable lorsque l’on regarde le pourcentage de transactions par rapport au nombre de nouvelles propriétés mises en vente, un indicateur clé de l’état du marché immobilier.

Pour le premier trimestre de cette année, ce pourcentage était de 59 %, significativement inférieur à celui de 77 % pour la même période en 2022. Malgré ces défis, le marché immobilier en province reste résilient, offrant des opportunités pour les acheteurs et les vendeurs qui font preuve d’une approche stratégique et professionnelle.

Analyse des tendances

Les tendances observées au cours du premier trimestre de l’année en cours et même avant devraient continuer de dicter les réalités du marché immobilier de 2023. La hausse d’un quart de point du taux directeur du début de juin devrait lui aussi avoir son effet sur le marché immobilier.

Il faut aussi noter qu’il y a moins de premiers acheteurs accédant à la propriété ainsi que moins d’investisseurs locaux et internationaux sur le marché immobilier actuel. Cela pourrait contribuer à la diminution continue du prix médian des propriétés au cours des prochains mois de 2023, en particulier dans les zones les plus touchées par la surenchère printanière 2022, comme Montréal et l’Outaouais. Les régions comme celle de Québec pourraient connaître une meilleure stabilité, voire même d’une légère augmentation des prix. Il est important de noter que malgré ces fluctuations, le prix des propriétés demeure à un niveau supérieur à celui prépandémique.

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