On peut dire que l’effet de la baisse des taux d’intérêt s’est fait sentir rapidement sur le marché immobilier résidentiel. Après des hausses des ventes de propriétés de 34 % en octobre et de 41 % en novembre, les dernières statistiques publiées par l’APCIQ révèlent un autre bond spectaculaire, de 52 %[1], du nombre de transactions conclues en décembre 2024.
Qui plus est, pour la première fois depuis juin 2022, le nombre de propriétés à vendre (inscriptions en vigueur) a affiché une baisse le mois dernier.
Depuis un an, la croissance des prix est soutenue. Les prix médians sont en hausse de 12 %, 8 % et 23 %, respectivement pour l’unifamiliale (460 000 $), la copropriété (390 000 $) et les plex de 2 à 5 logements (623 750 $).
2024 aura finalement été une année de relance
Malgré un début d’année plutôt lent, grâce à l’effervescence des derniers mois, 2024 se termine par une progression de 19 % du nombre de ventes résidentielles au Québec. Rappelons qu’en 2023, les ventes s’étaient repliées de 13 %.
Aussi, au cumul de l’année, les hausses de prix ont nettement surpassé l’inflation[2], avec des augmentations de prix médians de 8 % pour l’unifamiliale, de 5 % pour la copropriété et de 12 % pour les plex de 2 à 5 logements.
Bien que l’on retrouvait en moyenne 14 % plus de propriétés à vendre l’an dernier, les conditions du marché sont toujours restées favorables aux vendeurs.
Finalement, les délais de vente sont demeurés rapides l’année dernière, et n’ont augmenté que de manière marginale. Il a fallu en moyenne 60 jours pour qu’une unifamiliale et une copropriété ne trouvent preneur, soit respectivement 6 et 2 jours de plus qu’en 2023, tandis que les ventes de plex se sont concluent en 78 jours (+2 jours) en moyenne.
[1] Toutes les variations sont calculées par rapport au même mois de l’année 2023.
[2] L’inflation au Québec devrait avoisiner les 2,3 % en 2024.
