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Le Mile End, bassin de culture, d’art et d’énergie

Réputé pour sa diversité et son atmosphère unique, le Mile End est l’un des quartiers emblématique de la diversité et de la créativité montréalaise.

Au cours de ses 200 ans d’histoire, ce secteur s’est sans cesse renouvelé. On peut d’ailleurs dire que la seule constante dans son histoire, c’est le changement.

Imprégné de son passé

Connu au début du 19e siècle pour ses carrières de pierre grise utilisée dans la construction des grands édifices du Vieux-Montréal, le Mile End est, dès 1810, un endroit où l’on peut prendre un verre à l’auberge ou assister aux courses de chevaux (Ville de Montréal, 2022).

Au début du 20e siècle, le Mile End était un mélange intéressant de diversité socio-économique. Quartier de petites maisons ouvrières autant que de grandes demeures bourgeoises, le Mile End était dynamique et varié, car il accueille également un vaste terrain des expositions, d’importantes usines de confection de vêtements ou de fabrication de pianos, des ateliers de tramways et des cours à bois.

D’abord divisé par les francophones et les anglophones, les catholiques et les protestants, le quartier est ensuite devenu un bastion de la population juive de Montréal au cours des cent dernières années avant d’être habité par les Montréalais d’origine portugaise, italienne, grecque et autres. Il est alimenté par le boulevard Saint-Laurent. Également appelé La Main de Montréal. Ce boulevard délimite la ville de Montréal. À l’ouest, la partie anglophone de la ville, à l’est, la partie francophone.

Après une période difficile dans les années 1960 et 1970, le quartier s’est repris en main pour devenir un milieu de vie artistique, musical, convivial, énergique, insolite, à l’image de la grande ville de Montréal.

Le Mile End d’aujourd’hui

Situé au cœur de Montréal, le quartier du Mile End est à présent une communauté dynamique et culturellement riche qui attire des visiteurs du monde entier. Ce quartier éclectique combine son important passée de centre de fabrication de vêtements avec des boutiques modernes et des restaurants branchés, tout en abritant certains des ateliers d’artistes et restaurateurs les plus renommés de Montréal.

Il offre des expériences authentiques et mémorables grâce à son mélange d’origines culturelles, de restaurants, de cafés populaires et de magasins spécialisés à explorer.

Riche en parcs naturels à proximité et en vie de rue animée partout, le quartier du Mile End est une destination idéale pour tout voyageur ou pour ceux qui recherchent une scène animée en soirée.

Un bel exemple de multiculturalisme

Le travail du YMCA auprès de la communauté grecque et, à partir des années 70, auprès de d’autres générations d’immigrants, latino-américains notamment, contribue à mettre en valeur le caractère multiethnique du secteur (YMCA, 2022).

Traditionnellement un quartier d’immigration, il est maintenant plus à même d’attirer les gens du monde du design, du milieu du cinéma et de la télé.

Aujourd’hui, le Mile End est un quartier tendance de Montréal qui est connu pour son paysage culturel exceptionnellement diversifié et vivant. Chaque jour, les visiteurs du quartier peuvent observer un éventail incroyable de saveurs, de langues et de coutumes qui illustrent l’un des points de vente uniques du quartier.

Habiter le Mile-end

Avec l’arrivée de grandes compagnies telle que Ubisoft, le quartier a connu un rajeunissement accéléré et une incroyable hausse de la valeur des appartements et des condominiums.

Ambiance bohème, commerces, boutiques indépendantes, petits cafés et restaurants, Le Mile End cultive l’art de vivre à l’européenne.

On y fait tout à pied, on y goûte la cuisine du monde entier, on y laisse ses enfants jouer dans les ruelles vertes, on y entretient un certain esprit communautaire et on y rencontre pêle-mêle enseignants, graphistes, jeunes entrepreneurs, architectes, brasseurs, réparateurs de vélo et touristes amateurs de bagels.

Les incontournables

Bagels : Qui dit Mile-End, dit Bagels. Que ce soit Bagel Fairmont ou Bagel St-Viateur, les deux sont des institutions incontournables. Ouverts 24h sur 24, ils demeurent à ce jour (selon bien des Montréalais) les seuls et uniques « véritables bagels…au monde »

Le duel amical entre le café Olimpico et le Club Social : Ces deux cafés quasi voisins sont sans contredit des institutions du quartier. Chaque habitué a sa préférence et entretient une petite guerre avec le commerce concurrent. En fin de compte, tout le monde y trouve son compte et les deux endroits sont toujours pleins à craquer.

Le Parc Lahaie et l’Église St-Enfant-Jésus : Le parc était, à la fin du 19e siècle, le noyau central du village Saint-Louis-de-Mile-End (ancêtre du Mile-End). L’église a été construite en 1857 et le Parc a été récemment réaménagé et agrémenté d’une superbe fontaine. L’évènement « Noël dans le Parc » s’y installe tous les mois de décembre depuis 20 ans!

Tamey, la fleuriste du Mile-End : Son commerce, reconnu depuis 20 ans, est aussi un bric-à-brac du style « quartier chinois ». Fleurs et bricoles débordent jusqu’au trottoir. On reconnait l’endroit aux nombreuses cages d’oiseaux suspendues au balcon supérieur. Originaire de Hong Kong, cette mère monoparentale de 14 enfants travaille jours et nuits au milieu des fleurs. On dit qu’elle façonne l’esprit « villageois » du quartier… Aujourd’hui, elle continue encore d’animer et de fleurir la rue Bernard.

L’Église Saint-Michel-Archange : Un autre symbole de l’hybridité culturelle du quartier. Le bâtiment d’inspiration byzantine, a été construit en 1915 pour la communauté irlandaise et polonaise. L’église catholique romaine est reconnue pour son dôme et son minaret (une tour habituellement attribuée aux mosquées) visible de pratiquement partout dans le Mile-End.

Le Rialto : Le monument historique a été construit à l’origine, en 1923-1924 pour être un cinéma de quartier. La façade de style beaux-arts s’inspire de celle du l’Opéra de Paris et l’intérieur de style néo-baroque est d’une rare beauté. Aujourd’hui, le théâtre/salle de spectacle présente une programmation multilingue et multiculturelle, ancré dans le présent avec un clin d’oeil au passé.

Wilensky : Le casse-croûte qui a figé dans le temps…quelque part dans les années 50. Ouvert en 1932 par Harry Wilensky, originaire de Russie, ce fût d’abord une boutique de cigares, un barbier et une librairie. C’est son fils qui le convaincra d’acheter un grill pour vendre des sandwichs. La beauté de l’endroit, c’est la simplicité de la bouffe

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